A l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la traite des êtres humains, célébré chaque année le 30 juillet, l’OIM Maroc a soutenu activement la Commission Interministérielle marocaine de lutte contre la traite des êtres humains pour l’organisation d’une série d’ateliers visant à renforcer les connaissances et l'opérationnalisation des bonnes pratiques en matière de protection des victimes, de prévention de la traite et de mise en œuvre d'activités pour s'attaquer aux causes profondes de la traite.

Cette journée a été d’abord marqué par les mots d’ouverture de M. le Ministre de la Justice Mohamed Ben Abdelkader, M Alessio Capellani, Chargé d’affaires de la Délégation de l’Union européenne auprès du Royaume du Maroc, Mme Siham Al Figuigui, Cheffe du Bureau ONUDC au Maroc, Mme Ana Fonseca, Cheffe de Mission de l’OIM Maroc, suivie par la présidente de l’Instance Nationale de lutte contre la traite des êtres humains de la Tunisie, et la directrice de l’observatoire National de lutte contre la traite des êtres humains du Portugal, invitées d’honneur qui ont intervenu par vidéo. Les mots d’ouverture ont été clôturés par M Daniele Cangemi, du Conseil de l’Europe, qui a aussi participé par vidéo.

Ces mots d’ouverture ont été l’occasion de souligner les efforts du Maroc ces dernières années avec des percées politiques significatives en matière de lutte contre la traite et gestion de la migration; notamment la mise en œuvre de la Stratégie National de l’Immigration et d’Asile dont un de ses programmes transverses est la gestion des flux et lutte contre la traite, ainsi que la création de la loi 27-14 relative à la loi contre la traite promulguée par Dahir en Aout 2016 et la création de la Commission Nationale chargée de la coordination ayant pour but la lutte et la prévention de la traite des êtres humains.

Les intervenants ont souligné aussi la nécessité - dans ce contexte de pandémie du au COVID-19 - d’une « coordination accrue et à des mesures cohérentes plus que jamais par les gouvernements, les organisations internationales, la société civile et tous les autres acteurs pour vaincre ce crime ».

Ensuite, les participants ont eu l’occasion d’échanger au cours de trois ateliers de travail traitant des sujets : « « La traite des êtres humains entre la répression internationale et nationale », « Le rôle des mécanismes de la justice pénale dans la lutte contre la traite des êtres humains » et, enfin, « « Victimes de traite des êtres humains : entre identification et protection ».

La journée a été clôturé avec la présentation des résultats obtenus lors des ateliers et les débats tenus par les participants.

L’Organisation de cet événement a été réalisé grâce au support financier du projet “Population Refugees and Migrants” financé par le département d’état américain, et le projet “ Amélioration de la protection et de l’assistance aux migrants vulnérables au Maroc” financé par le Gouvernement du Japon.