Un atelier national sur l’autonomisation des travailleuses saisonnières a été coorganisé par l’Anapec et l’OIM Maroc, le 1er avril 2021 à Rabat afin de débattre des défis et besoins multidimensionnels que rencontrent les travailleuses saisonnières en termes d’assistance au Maroc et d’encourager les différents acteurs présents à contribuer au soutien et à l’accompagnement de ces femmes.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet IRTIQAA visant l’« Autonomisation des femmes travailleuses migrantes circulaires au Maroc » mis en œuvre en partenariat avec l’Anapec grâce à l’appui financier du Fonds de l’OIM pour le développement (IDF). L’objectif du projet est de contribuer à leur autonomisation à travers la mise en place d’un programme d’autonomisation socioéconomique adapté à leurs besoins.

A l’occasion de la tenue de cet atelier national, les conclusions de l’enquête sur les femmes travaillant dans la cueillette des fruits rouges à Huelva ont été présentées. En effet, cette étude présentée a ainsi permis d’analyser l’impact du programme de migration circulaire sur les travailleuses saisonnières, leurs familles et leurs communautés mais aussi d’identifier les profils entrepreneuriaux des travailleuses saisonnières enquêtées et les marchés et secteurs porteurs d’opportunités d’entrepreneuriat féminin.

Intervenant lors de cet atelier, le Directeur général de l’Anapec, Abdelmounaim Madani, a précisé que « l’objectif est de faire de cette opération de migration circulaire une opportunité d’insertion socioprofessionnelle pour ces femmes à leur retour au Maroc pour les encourager, en tant que partie intégrante de la société, à contribuer au développement de leur pays ».

La Cheffe de mission de l’OIM Maroc, Ana Fonseca a, quant à elle, expliqué l’importance de l’opération de migration circulaire pilotée par l’Anapec qui, grâce à une gestion appropriée, constitue un facteur de développement et permet une amélioration de la situation socio-économique des femmes. « L’OIM, à travers le projet IRTIQAA, est ravie de soutenir l’Anapec ainsi que tous les acteurs travaillant sur cette thématique pour aider ces femmes à capitaliser sur leur expérience migratoire et à réinvestir leurs acquis dans leur communauté d’origine » a-t-elle déclaré.

La première partie de l’atelier s’est ensuite poursuivie avec trois sessions thématiques de travail qui ont constitué des moments d’échange entre les parties prenantes engagées et qui ont permis de formuler des recommandations visant à améliorer l’accompagnement des travailleuses saisonnières à leur retour au Maroc.

A cette occasion, plus de 80 participants issus de plusieurs institutions publiques, de la société civile, de la coopération internationale et des organismes de financement, ont pu participer en ligne aux discussions.