Axes d'intervention OIM Maroc

Le contexte national et international est particulièrement actif et dynamique en matière de migration. Aujourd’hui pays de départ, de transit et d’accueil de migrants, le Maroc se trouve confronté à une situation complexe et doit relever le défi d’élaborer une politique globale en matière de migration comprise dans toutes ses dimensions : migrations économiques, mouvements de réfugiés et de demandeurs d’asile, migrations irrégulières, traite des personnes, migrations internes, migrations environnementales, etc.

Actuellement la diaspora marocaine compte plus de cinq millions de personnes résidant principalement en Europe, dans les pays du Golfe et les États-Unis d’Amérique. Celle-ci maintien des liens sociaux, culturels et économiques très étroits avec le Maroc. A cet effet, le lien entre les migrations et le développement a besoin d’être renforcé pour optimiser les retombées positives des migrations dans les pays d’origine, de transit et d’accueil.

Ainsi, le contexte marocain est favorable au traitement complémentaire et conjoint de la question migratoire, qui, de part sa nature, requiert une réponse multisectorielle et implique une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes à savoir : Le gouvernement, la société civile, les agences des NU et les migrants. 

En 1998, Le Maroc est devenu membre de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). A la suite de l’entrée en vigueur de l’accord de siège entre le Royaume du Maroc et l’OIM en juillet 2006, L'OIM a ouvert sa mission à Rabat en 2007.

La Mission OIM Maroc travaille en étroite collaboration avec les autorités gouvernementales marocaines, les partenaires gouvernementaux internationaux, les Agences des Nations unies, les acteurs de la société civile et les associations locales pour traiter les questions migratoires et développer des projets dans le contexte national. 

La Mission OIM Maroc concentre ses activités autour de trois axes thématiques, à savoir l’axe protection et résilience, l’axe migration, gouvernance et développement et, enfin, l’axe d’appui à la jeunesse.