Dans le cadre du projet « Assistance et protection des enfants non accompagnés et séparés au Maroc » mis en place en partenariat avec plusieurs institutions marocaines et organisations de la société civile grâce à l’appui financier du ministère des affaires étrangères du Danemark, l’OIM a organisé des formations au profit d’acteurs travaillants dans des organisations de la société civile travaillant dans le domaine de la migration et/ou de l’enfance.

Ces formations se sont tenues du 24 au 26 février à Rabat, du 24 au 26 mars à Tanger, du 31 mars au 2 avril à Marrakech et du 7 au 9 avril à Casablanca. Elles portaient sur les thématiques de la traite des êtres humains, de la protection de l’enfance, de l’interculturalité ainsi que de l’égalité des genres. Dans le cadre de cette série de formations d’autres seront dispensées après le mois de Ramadan dans d’autres villes du pays.

L’objectif de ces formations est de renforcer les capacités des acteurs de la société civile en termes d’identification, d’assistance et de protection des migrant-e-s en situation de vulnérabilité dont les victimes de traite et les enfants non accompagnés et séparés, ainsi que d’approfondir les connaissances des participants sur les thématiques telles que l’interculturalité et l’égalité des genres. Les sessions des formations ont été dispensées sous un format très interactif : de fait, la partie théorique de la formation était illustrée avec des activités et des jeux de rôle pendant lesquels les participant-e-s étaient invité-e-s à intervenir tout au long de la formation.

En outre, ces formations ont été l’occasion d’échanger sur la terminologie relative à la migration, les différences entre les sexes et les genres, la traite et le trafic, ainsi que d’autres sujets comme la tutelle légale des mineur-e-s, et les différentes étapes et bonnes pratiques lors de l’identification des victimes de traite des êtres humains. C’était aussi un espace de partage d’expériences entre les participant-e-s qui ont soulevé l’importance de ce type de formations et le besoin d’approfondir certains aspects utiles dans le travail de terrain.

Au total, 57 personnes travaillant dans les organisations de la société civile qui sont impliquées dans le domaine de la migration et/ou de l’enfance ont pu bénéficier de ces formations.