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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 174 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présent au Maroc depuis 2007.
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Notre Travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. La Mission OIM Maroc concentre ses activités autour de trois axes thématiques, à savoir l’axe protection et résilience, l’axe migration, gouvernance et développement et, enfin, l’axe d’appui à la jeunesse.
Ce que nous faisons
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Le renforcement de la protection des migrants vivant dans des situations de vulnérabilité à Agadir à l’ordre du jour d’une formation des acteurs concernés
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé à Agadir, les 16 et 17 février 2023, une formation spécifique à la lutte contre la traite des êtres humains, à l’identification des victimes, à la protection des migrant.e.s vivant dans des situations de vulnérabilité ainsi qu’au référencement des personnes identifiées vers les structures disponibles à Agadir. Cette formation a été dispensée au profit des acteurs institutionnels, des forces de l'ordre, et des organisations de la société civile engagés dans la ville d’Agadir.
Au cours des deux jours, la majorité des 17 participants ont assisté, pour la première fois, à une formation sur la traite des êtres humains et ont renforcé leurs capacités sur la thématique à travers des modules présentant, entre autres, la différence entre la traite et le trafic des personnes et la Loi 27-14 relative à la lutte contre la traite des êtres humains.
Les sessions de la formation ont également porté sur les facteurs, les causes, et les conséquences de la traite des êtres humains, les indicateurs et les indices de la traite ainsi que les moyens de protection et d’assistance avec une composante genre considérable. L’audience ayant bénéficié de cette formation était composée d’assistants sociaux du tribunal de première instance et de la Cour d’appel, des cadres de l’Entraide Nationale, le Commandant de la gendarmerie royale à Agadir, la direction générale de la sécurité nationale (DGSN) et des présidents et membres d’associations.
« L’OIM a conscience de l’importance de faciliter et de fluidifier la communication entre les différents acteurs travaillant dans le domaine de la protection, et y contribue en organisant des ateliers qui servent, à la fois, à renforcer les connaissances des participants mais également à les mettre en contact, à créer un dialogue entre eux, dans le but de fournir une assistance et une protection plus rapide, efficace, et adaptée aux personnes qui en ont besoin » a déclaré Mme Maftaha Benchlikha, assistante de projet à l’OIM Maroc.
Le but de cette formation a également été de renforcer l’identification, le référencement et la protection des victimes de traite dans la région de Souss Massa et de soutenir l’association partenaire de l’OIM dans l’augmentation de la détection et de la protection des victimes de traite (adultes et étrangères), à travers la coordination avec différents acteurs travaillant sur le terrain.
M. Rachid Ouadifi, conseiller du ministre de la Justice et spécialiste en la matière, a intervenu durant la formation sur le module du Cadre juridique national et la Loi 27-14, et a répondu aux différents questionnements et mises en situation des participants.
La diversité des participants a fait de cette formation une occasion unique et riche en partage et une opportunité de créer et de renforcer le contact et la coordination entre les acteurs concernés par la thématique, à leurs niveaux respectifs, et de créer des collaborations pour une meilleure assistance et protection des personnes en situation de vulnérabilité, notamment les victimes de traite.
Monsieur Abdelhakim Bouchabaka, Chef de la section régionale judiciaire de la gendarmerie royale dans la Région Souss-Massa, a déclaré à son tour « Il y a clairement un manque de communication entre les forces de l’ordre et la société civile. Nous exerçons des responsabilités complémentaires, et il est primordial que l’on ait un contact constant et une connaissance des services de chacun pour pouvoir assister les victimes de la meilleure manière possible, et particulièrement en matière d’hébergement ».
Cet atelier a permis de ressortir avec une liste des services offerts par les organisations de la société civile et des responsabilités des acteurs institutionnels et forces de l’ordre et leurs contacts, partagée aux participants présents à la formation.
« Le résultat le plus important de cet atelier a été d’élaborer cette liste d’acteurs de terrain travaillant sur la traite des êtres humains et de renforcer la coordination, la coopération, et la complémentarité entre les forces de l’ordre et la société civile pour assurer et fortifier l’identification et l’assistance des victimes de traite » a ajouté Mme Lina El Azem, chargée de programme traite des êtres humains à l’OIM.
À noter que la formation a lieu dans le cadre du projet « Coopération en matière de migration et partenariats pour des solutions durables - COMPASS », financé par le ministère des Affaires Etrangères des Pays-Bas et implémenté par les parties prenantes étatiques et l’OIM au Maroc.
Pour plus d’informations sur COMPASS, visitez www.iom.int/compass, ou prière de prendre contact avec :
OIM Maroc : M. Massaia mmassaia@iom.int