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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 174 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présent au Maroc depuis 2007.
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Notre Travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. La Mission OIM Maroc concentre ses activités autour de trois axes thématiques, à savoir l’axe protection et résilience, l’axe migration, gouvernance et développement et, enfin, l’axe d’appui à la jeunesse.
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Petit déjeuner thématique de l’Organisation Internationale pour le Migrations (OIM) au Maroc à l’occasion de la 4éme journée mondiale de lutte contre la traite des êtres-humains
Rabat, 24.07.2017 – En marge de la journée mondiale de lutte contre la traite des êtres-humains qui coïncide avec le 30 juillet de chaque année, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé son deuxième petit déjeuner thématique pour l’année 2017 sur la lutte contre la traite des êtres-humains
Cette année, le thème de cette journée est « les mineurs, ces PETITES victimes de la traite ». Il s’agit pour l’OIM de mettre l’accent sur les actions qui peuvent être entreprises en vue d’aider et de protéger les victimes de la traite et en particulier les mineurs parmi la population migrante et à mettre fin à ce crime.
Dans son allocution d’ouverture, Mme. Ana Fonseca, Cheffe de mission de l’OIM Maroc, a affirmé que « la traite des êtres humains est un sujet d’actualité d’une grande importance puisqu’il est lié à la question des droits de l’Homme et de sa dignité ». Elle a ajouté que la criminalisation de ce phénomène est un défi que les sociétés contemporaines doivent relever. Enfin, elle a saisi cette occasion pour féliciter le Royaume du Maroc qui a accompli des progrès substantiels dans la réponse au crime de la traite des êtres-humains par l’adoption en aout 2016 des lois relatives à la lutte contre la traite des êtres-humains et au travail domestique.
Cette rencontre s’est déroulée avec la présence de plusieurs représentants du Gouvernement du Maroc. Mme. Amina Oufroukhi, Magistrat de grade exceptionnel, récompensé du prix « Héroïne du rapport sur la traite des êtres-humains 2017 » décerné par le Département d’Etat Américain, pour le Ministère de la Justice. Ainsi que les représentants du Ministère de l’Intérieur, le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale, le Ministère délégué auprès du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale Chargée des Marocains résidants à l’Etranger et des Affaires de la Migration et le directeur de l’Entraide National. A leurs côtés, le petit déjeuner a pu compter sur la présence des représentants des pays de destination, notamment la Délégation de l’Union Européenne, des pays d’origine et des pays extrêmement avancés dans le domaine de la lutte contre la traite, comme le Mexique, mais aussi des représentants des organisations internationale.
Les débats autour de cette thématique ont été animés. Il en ressortait une volonté commune de de traiter avec fermeté ce fléau et de donner une réponse coordonné pour une protection effective des victimes de la traite. Les participants ont confirmé que la problématique de la présence des mineurs migrants non accompagnés et séparés, est profondément liée à celle de la lutte contre la traite et qu’il est nécessaire de programmer et prévoir la mise en œuvre d’actions durables pour la protection des enfants migrants au Maroc.
Tout au long de la matinée, les participants ont fait part des défis et enjeux qu’ils partagent, comme la capacité limitée des acteurs locaux à identifier et protéger les potentielles victimes de traite (mineurs non accompagnés inclus) ; le besoin de structures adaptées afin d’assurer un hébergement d’urgence ; ainsi que la nécessité de combattre les réseaux criminels et de prévenir les migrations forcées, à travers le renforcement des canaux de coopérations internationales.
Le petit-déjeuner a été une occasion importante, non seulement de rappeler ce qu’est le phénomène de la traite et les effort que le Maroc est en train de faire dans ce domaine, mais aussi pour mettre à nouveau l'accent sur les conditions très problématiques que les enfants migrants, et encore plus les mineurs non accompagnés, doivent vivre, avec un double vulnérabilité : mineurs et migrants.